Pour avancer sur notre série d’articles sur les “milieux”, je souhaitais vous partager aujourd’hui ma passion pour les îles désertes !
Je l’ai déjà dit dans mon ouvrage La fureur de survivre (aux éditions Transboréal), l’île déserte est une représentation du paradis perdu : “dans ce paysage édénique où le temps s’est arrêté, la normalité est tenue à distance.”
À notre époque, on peut profiter de cette destination de l’île paradisiaque pour échapper au stress et à l’agitation quotidienne. Le calme et la tranquillité qui y règnent sont les conditions qui permettent à chacun de se reconnecter avec la nature. Sans montre ni obligation ni rendez-vous, on s’adapte aux aléas du moment, on se rapproche des animaux, on contemple le soleil jouer avec les nuages, on arrive pleinement à apprécier cet environnement vierge et préservé.
L’île déserte est l’endroit parfait pour se ressourcer et se recentrer. Le temps coule doucement et est propice à la réflexion et à la recherche personnelle, le cadre magnifique de cette île paradisiaque et la température idéale en font un bon endroit pour se mettre à la méditation. Aucune distraction pour nous tenir à distance de cette envie de prendre soin de nous-mêmes !
La reconnexion avec soi-même est d’ailleurs d’autant facilitée que nous y sommes déconnectés de nos petits appareils électroniques : pas de téléphone ni de mail… Sans technologie, on se retrouve dans une situation presque primordiale, et cela rend l’expérience tellement simple et authentique.
L’île déserte est un lieu de retraite, qui ouvre un temps pour soi, mais c’est aussi un horizon d’aventure et d’exploration !
Pour ceux qui souhaitent vivre un défi personnel, l’expédition est un terrain de jeu enrichissant.
Nouveau territoire à découvrir, il faut trouver sur l’île le meilleur endroit pour faire le camp, et au fil des jours étendre nos recherches pour trouver des ressources. Les fruits exotiques (citrons verts, maracujas, mombins, mangues…) apportent les vitamines et les fibres qui complèteront l’apport protéiné de la pêche. La noix de coco est aussi un bon moyen de s’hydrater dans un milieu où l’eau douce est précieuse. Il faut chaque jour gérer la quantité d’eau récoltée et celle qu’on peut utiliser, pêcher de quoi se nourrir par ses propres moyens avec le matériel souvent bricolé sur place avec ce que la marée nous apporte au matin. Il faut entretenir le feu et y faire cuire ses aliments, bouillir son eau pour la rendre potable, et améliorer petit à petit son abri pour que la survie prenne un air de vie primitive mais confortable… Sur une île paradisiaque qu’on découvre progressivement, chaque jour apporte son lot de découverte, chaque balade est une petite aventure !
À la fin de l’expédition, un puissant sentiment de gratitude s’empare de nous, on a survécu grâce aux richesses de la mer et de la forêt, on a relevé l’objectif de survivre en petit groupe de naufragés, on se sent stimulé par cette capacité à puiser dans nos forces intérieures pour relever des défis imprévisibles.
Si vous souhaitez découvrir ce milieu exotique et enivrant, venez vous joindre à cette expédition : les Naufragés du Pacifique ! En mode “Robinson Crusoé”, une île paradisiaque de l’archipel des Perles y sera votre terrain de jeu personnel… Vous pouvez aussi participer à un beau projet de défense des océans en faisant un don à Sea Shepherd, qui s’est donné pour mission de dépasser la seule protestation et intervenir de manière active et non violente dans les cas d’atteintes illégales à la vie marine et aux écosystèmes marins.